Fermez les yeux et imaginez un endroit qui regroupe des bactéries, des virus, des levures, des archées… donc plein de micro-organismes et que cet endroit soit beaucoup moins effrayant qu’il n'en a l’air, voire même plutôt positif et vecteur de bonne santé ?
Cet endroit existe vraiment et il demande à être aimé et chouchouté, bienvenue dans le microbiote !
Tout le monde en parle donc c’est l’occasion de comprendre un peu mieux en quoi il est important pour le fonctionnement de l’organisme.
Le microbiote c’est l’ensemble des micro-organismes qui sont regroupés et qui vivent dans un même environnement : dans notre bouche, sur notre peau, dans nos poumons, dans notre vagin (si vous êtes une femme bien sûr) … et aussi dans notre tube digestif.
Celui qui va nous intéresser plus précisément est le microbiote intestinal, un acteur majeur du système digestif (le microbiote colique plus exactement, la dernière partie de l’intestin) car c’est l’endroit qui regroupe le plus de micro-organismes (autant de bactéries que de cellules humaines et 100 fois plus de gènes que les cellules humaines n’en possèdent).
On l’appelait il y a quelques années : la « flore intestinale commensale », c’est vrai que c’est moins sympa que « Microbiote ».
Dans tous les cas, c’est sur cette flore que notre alimentation va avoir un impact direct et même indirect. En effet, on sait que la flore intestinale est établie dès la naissance avec notamment le mode de naissance (par la flore fécale et vaginale de la mère) et l’allaitement puis il devient mature vers l’âge de 2-3 ans. Il est unique à chaque individu comme les empreintes digitales mais sa composition va évoluer par la suite avec l’âge, les maladies… et surtout l’alimentation !
Comme nous, les bactéries ont besoin de se nourrir. Dans notre intestin et plus particulièrement dans le côlon, elles trouvent un environnement propice, de la nourriture et, en échange, elles produisent des molécules intéressantes pour nous.
Donnez-leur à manger des prébiotiques (j’explique ça juste après, promis !) elles vous fabriqueront notamment des vitamines (K, vitamines du groupe B…), de la sérotonine (un neurotransmetteur), des acides gras à chaîne courte comme le butyrate. Celui-ci va nourrir nos cellules intestinales et participer à l’optimisation de l’axe intestin-cerveau c’est à dire à notre santé mentale au final.
Sans parler de son rôle clé dans le système immunitaire, de sa fonction de barrière et de détoxication de certaines molécules... Elles sont chouettes ces bactéries, on les nourrit et elles nous nourrissent en retour !
Quand tout cela se passe bien, le microbiote est équilibré – un microbiote équilibré favorise la santé digestive et mentale, c’est ce qu’on appelle l’eubiose. Le microbiote est résilient mais parfois il évolue vers un déséquilibre en termes de quantité d’espèces, de diversité, mais également un déséquilibre entre les bactéries protectrices et les bactéries dites pathogènes et surtout opportunistes (les méchantes en gros).
On va parler de déséquilibre qu’on appelle la dysbiose dont les causes peuvent être multiples : la prise d’antibiotiques de manière prolongée, certains médicaments, le stress, une perturbation des fonctions digestives (mastication, fonction de l’estomac, bile et enzymes digestives…) et surtout le mode d’alimentation.
Aucun aliment n’est mauvais en soi mais les excès de certains aliments, et donc par extension la pauvreté en aliments microbiote-friendly, vont impacter la qualité du microbiote.
En effet, une alimentation excessive en acides gras saturés, en protéines animales, en sucres raffinés, en produits ultra-transformés (produits très modifiés par rapport à leur matrice d’origine) et en alcool… Que l’on appelle la « Western diet » (C’est-à-dire l’alimentation occidentale) va induire une pauvreté en végétaux et donc en fibres alimentaires.
Je rappelle qu’il faut les nourrir nos petits habitants… Il faut leur fournir des fibres et donc des prébiotiques !
Je parle ici de “prébiotiques”, pas de “probiotiques”, c’est différent. Les probiotiques sont par définition des micro-organismes, les prébiotiques sont ce que mangent ces probiotiques. D’ailleurs le terme postbiotiques existe aussi, c’est ce que fabriquent les micro-organismes (j’en ai déjà parlé : vitamines, butyrate, sérotonine…). Ça fait beaucoup de « biotiques » tout ça mais c’est le milieu où la vie peut se développer donc c’est primordial.
Les prébiotiques sont en règle générale des fibres alimentaires : des molécules glucidiques composantes des végétaux que nous ingérons.
Il existe aussi d’autres prébiotiques comme les acides gras polyinsaturés dont les fameux oméga 3 et oméga 6 mais aussi les CLA (conjugated linoleic acid) qui sont des acides gras conjugués de l'acide linoléique. On va retrouver également les polyphénols qui sont des anti-oxydants présents dans les végétaux, la lignine (végétale mais non glucidique donc non considérée comme une fibre) … Et enfin et ce qui va nous intéresser dans un deuxième temps, le collagène, une protéine considérée comme prébiotique.
Toutes ces molécules vont, comme les fibres, participer au festin pour le microbiote.

Les fibres ne sont pas digérées par notre organisme, c’est bien fait tout ça ! Notre microbiote a donc un festin devant lui car lui peut les digérer.
L’Anses, l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l'Alimentation, de l'environnement et du travail, recommande une consommation de 30g de fibres par jour pour les adultes (25g pour les personnes âgées). Dans les faits, la population française apporte plutôt 10g de fibres par jour dans les assiettes, on est loin du festin promis à nos micro-organismes !
On va trouver ces fibres dans tous les aliments d’origine végétale : les céréales, les légumes secs (lentilles, haricots rouges, pois chiches…), les fruits et les légumes. Ce qui ne va pas dans le sens de l’alimentation ultra-transformée en plein essor actuellement.
Certains aliments sont plus riches en inuline, une fibre prébiotique adorée du microbiote que l’on va retrouver dans les oignons, l’ail, les bananes, les asperges, les poireaux, le topinambour, la chicorée notamment.
Dans une alimentation équilibrée, ces aliments prébiotiques trouvent leur place facilement. « Mangez 5 fruits et légumes par jour » ça vous parle ? Et hop, des fibres dans l’assiette, même si c’est plus de légumes que de fruits, on comprend le message pour notre microbiote intestinal. Pensez aux céréales plutôt complètes voire semi-complètes que raffinées, ou encore aux alternatives sans gluten comme le quinoa ou le sarrasin, une poignée de graines oléagineuses par jour (noix, amandes, graines…), les féculents cuits puis refroidis donnant naissance à l’amidon résistant qui est aussi une fibre (pomme de terre et riz principalement) …

Ces fibres adorées du microbiote sont également fermentescibles. Ainsi elles peuvent poser quelques soucis aux personnes ayant un syndrome de l’intestin irritable, maladie touchant entre 11% et 13% de la population française.
En effet, fermentescible veut dire fermenté par le microbiote c’est-à-dire que celui-ci aime tellement les fibres qu’il va produire des gaz (c’est le principe de fermentation lactique) parfois en excès provoquant des ballonnements, douleurs abdominales et problèmes de transit aux personnes ayant généralement une hypersensibilité viscérale, caractéristique du syndrome de l’intestin irritable.
Il conviendra alors de se concentrer sur l’apport de fibres moins fermentescibles et en quantité adaptée, afin de préserver le confort digestif de chacun. Ne pas hésiter à faire appel à une diététicienne-nutritionniste spécialisée en troubles digestifs pour trouver un équilibre alimentaire et notamment un équilibre des fibres selon votre contexte.
Une autre solution intéressante pour nourrir le microbiote est le bouillon d’os. C’est une préparation alimentaire ancestrale à base d’os (de bœuf, poulet, porc ou autre) et de légumes (ail, oignon, carottes, céleri, poivron… avec un choix vers les légumes de saison), du vinaigre, des épices et parfois d’autres ingrédients.
Ces ingrédients sont cuits longuement (18h à 72h voire plus) et à basse température pour tirer le meilleur des nutriments de ces aliments. Il en résulte un concentré de nutriments (acides aminés, minéraux et vitamines) dans un liquide très digeste.
Le bouillon d’os ne contient pas de fibres même s’il est préparé à partir de légumes étant donné qu’il est filtré. Par contre, il est très riche en collagène qui est une protéine, c’est-à-dire un polymère de 3 acides aminés : la glycine, la proline et l’hydroxyproline.
Lors de la digestion du bouillon d’os dans notre organisme, le collagène est hydrolysé (c’est-à-dire « découpé ») en peptides de collagène, un plus petit polymère d’acides aminés ayant des propriétés prébiotiques et comme vu précédemment cela permet de nourrir le microbiote.
Le bouillon d’os contient également un autre acide aminé, la glutamine qui est l’un des carburants privilégiés des cellules intestinales, de quoi renforcer l’environnement préféré de notre microbiote. La glutamine est également aidante pour les personnes ayant le syndrome de l’intestin irritable du fait de son action bénéfique sur la paroi intestinale. Il s’intègre donc dans une démarche alimentation-santé, contribuant à la santé globale et au confort digestif.
Pour tirer tous les avantages du bouillon d’os dans une alimentation équilibrée, quelques cuillères à soupe par jour dans une soupe, purée, sauce, ragoût… Ou tout simplement dans un petit bol à boire, cela suffit également. Il se surgèle également, ce qui le rend pratique et facilement utilisable au quotidien.
Céline Bernard - Nutritionniste Diététicienne - https://www.chroniquesduventre.fr
Source : Peptides dérivés du collagène comme prébiotiques pour améliorer la santé intestinale / Baojing Ren, Kaiyan Yue ,Yu Hao Zhang ,Yu Fu (2024)

L’intestin, c’est notre deuxième cerveau, pourquoi ? C’est simple, il contient beaucoup de neurones, plus de 100 millions (principalement dans l'intestin grêle et le côlon), autant que dans la moelle épinière, rien que ça et ils forment le système nerveux entérique. Le système digestif est donc le 2ème organe après le cerveau en termes de nombre de neurones. C'est un des maillons phares de notre santé globale.
On s’en doutait déjà avec toutes les expressions de notre langue « ça me reste sur l’estomac ! » ou « avoir la peur au ventre ! ». Ces deux cerveaux vont donc communiquer, et dans les deux sens, encore faut-il que tout fonctionne bien pour optimiser cette communication et la transmission des signaux au cerveau.
C’est un véritable périphérique qui relie nos deux cerveaux : la voie nerveuse et la voie humorale (par le sang) sont utilisées.
Tout d’abord au niveau nerveux, il y a un lien entre ce système nerveux entérique (du tube digestif) et le système nerveux central (du cerveau), ils fonctionnent de concert et forment de véritables réseaux denses dédiés à la digestion. C’est pour cela que juste en regardant un bon petit plat, on a déjà l’eau à la bouche par exemple.
C’est ce qu’on appelle la phase céphalique… Ça veut tout dire ! La digestion s’active, l’innervation joue alors un rôle déterminant pour l’activité motrice et sécrétrice du tube digestif. Cela soutient une activité neuronale constante entre les deux cerveaux. C’est grâce au nerf vague, nerf du système parasympathique, que la digestion se met en route.
Au niveau humoral, il y a une circulation d’hormones, de neurotransmetteurs, de messagers de l’immunité (les cytokines) et plusieurs autres molécules dans le sang, notamment fabriquées par notre microbiote intestinal (AGCC : acides gras à chaîne courte). Tout cela se fait sans que l’on s’en rende compte, la magie de notre physiologie opère…
Il y a quand même une police sur ce périphérique : la barrière intestinale et la barrière hémato-encéphalique pour le cerveau. Notre barrière intestinale est composée de 4 éléments : le microbiote (la flore intestinale), un mucus protecteur, des cellules jointes (entérocytes), le système immunitaire (le GALT : Gut Associated Lymphoid Tissue ).
En effet, c’est une porte d’entrée entre l’extérieur d’où arrivent nos aliments et l’intérieur de notre organisme. Le cerveau lui a besoin d’une protection supplémentaire avec la barrière hémato-encéphalique pour faire barrage aux indésirables qui circulent dans le sang. Le carré VIP (notre cerveau) est une vraie forteresse.

De nombreuses études scientifiques ont montré que les troubles de l’humeur, le stress, l’anxiété et de nombreuses maladies neurologiques (la dépression, le trouble du spectre autistique, le trouble de l’attention, les maladies de Parkinson et d’Alzheimer …) peuvent trouver leur origine dans le dysfonctionnement de l’axe intestin-cerveau.
En effet, le microbiote joue un rôle important grâce à ses bactéries bénéfiques qui régulent l’équilibre intestinal, d’ailleurs on devrait appeler l’axe microbiote-intestin-cerveau ! Par exemple, un déséquilibre du microbiote appelé dysbiose avec une prolifération d’espèces bactériennes qui libèrent leurs endotoxines de leurs membranes (les LPS : lipopolysaccharides) dans la lumière intestinale peut provoquer une endotoxémie responsable notamment de neuroinflammation.
D’ailleurs, nombreuses sont les études cliniques lancées sur l’effet de la transplantation fécale (TMF) sur les pathologies citées plus haut. Il s’agit d’une sorte de greffe d’un microbiote sain à un patient dont le microbiote est altéré, dans un objectif thérapeutique.Le syndrome de l’intestin irritable, pathologie multifactorielle symbolisée par des troubles digestifs fonctionnels, est également appelé trouble de l’interaction intestin-cerveau. Plusieurs patients ayant cette pathologie ont également des troubles anxieux voire des dépressions. On voit bien ici le lien entre notre intestin et notre cerveau.
Tout ce qui va nourrir la barrière intestinale, va contribuer à améliorer cet axe intestin-cerveau. Donc ce qui va nourrir le microbiote, les cellules intestinales, le mucus et le système immunitaire : le GALT.
Dans un premier temps, il convient d’apporter assez de protéines qui sont composées d’acides aminés, car tout ce petit monde marche à la protéine donc autant amener la matière première ! Nos cellules immunitaires sont des protéines. La glutamine (un acide aminé) va nourrir les cellules intestinales et le mucus, composé notamment de glycoprotéines, encore des protéines.
Le microbiote, lui marche surtout aux prébiotiques : les fibres, mais aussi polyphénols, oméga 3… On va donc chercher à être des hôtes accueillants en privilégiant une alimentation diversifiée, riche en végétaux, légumineuses, oléagineux notamment.
Il va ainsi produire des molécules intéressantes dont le GABA (Acide gamma-aminobutyrique) qui est un neurotransmetteur ayant un effet anxiolytique par sa capacité à inhiber le système nerveux central. Son rôle est important également dans la stimulation du nerf vague.
On peut également amener ponctuellement des probiotiques avec l’alimentation pour réguler l’activité du microbiote et aider à rétablir un éventuel déséquilibre appelé dysbiose. Les aliments fermentés sont des bonnes sources de probiotiques (fromage, yaourt, légumes lactofermentés, kéfir, pain au levain…).
Le bouillon d’os est aux premières loges pour améliorer l’axe intestin-cerveau.
En effet, c’est tout d’abord une excellente source de protéines. Il contient notamment du collagène, une protéine qui va aussi servir de prébiotiques, la nourriture préférée du microbiote. Celui-ci va ainsi pouvoir sécréter des AGCC, acides gras à chaîne courte comme le butyrate qui va stimuler le nerf vague et donc la communication entre l’intestin et le cerveau.
La richesse du bouillon d’os en glutamine va permettre de nourrir les cellules intestinales et donc renforcer la barrière intestinale également.
La glutamine est aussi le précurseur du GABA, vu plus haut pour ses qualités anxiolytiques. Un beau cocktail de molécules nécessaires à nos deux cerveaux mais pas que : le bouillon d’os contient également du gingembre, une plante qui stimule la motricité du tube digestif, de quoi améliorer la vidange gastrique et donc la digestion haute.
Il contient également deux aliments pour aider à réguler la flore intestinale : le miso, une pâte fermentée à base de soja, donc un aliment fermenté contenant des probiotiques et du Shiitake, un champignon prébiotique qui va contribuer à l’équilibre du microbiote.
Enfin, au-delà de l’alimentation, c’est aussi l’ensemble de notre mode de vie qui influence directement l’axe intestin-cerveau.
Céline Bernard - Nutritionniste Diététicienne spécialisée dans les troubles digestifs.
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Autrefois incontournable dans les cuisines familiales, le bouillon d’os faisait partie des savoirs transmis de mère en fille. Présent dans les traditions culinaires du monde entier, il était utilisé comme remède naturel, réconfortant et fortifiant. Tombé un temps dans l’oubli avec l’essor de l’alimentation industrielle, il revient aujourd’hui sur le devant de la scène, porté par les recherches en nutrition et les pratiques de santé intégrative qui en redécouvrent les multiples bienfaits.
Le bouillon d’os bio Quintesens, concentré remarquable de nutriments essentiels, riche en gingembre, miso et galanga s’avère particulièrement précieux durant la grossesse et le post-partum. Riche en minéraux facilement assimilables, en collagène, en gélatine et en acides aminés, il accompagne les besoins accrus du corps de la femme à chaque étape de la maternité.

Pendant la grossesse, le corps est soumis à des transformations profondes : formation du placenta, croissance de l’utérus, développement des tissus fœtaux, ajustements hormonaux constants — autant de processus qui augmentent les besoins en protéines de structure, en collagène et en micronutriments.
Après la naissance, les besoins ne faiblissent pas : le corps doit cicatriser, retrouver ses équilibres, soutenir l’allaitement et répondre à une charge physique et émotionnelle intense. Dans cette période de transition, le bouillon d’os s’impose comme un soutien de choix : à la fois doux, nourrissant et profondément régénérant, il allie la sagesse des traditions au savoir contemporain pour accompagner chaleureusement la maternité.
👉 Astuce nutritionnelle complémentaire : pour soutenir le développement du cerveau de bébé et répondre à vos besoins spécifiques durant la grossesse, pensez également à intégrer l’huile Quintesens Maman, source précieuse d’oméga-3 et de DHA dans votre alimentation quotidienne.
Durant la grossesse, les besoins en glycine augmentent considérablement, tant pour le développement du fœtus que pour l’adaptation du corps maternel. Le fœtus dépend fortement de cet acide aminé pour former ses tissus structuraux — peau, squelette, cordon ombilical — riches en collagène. En parallèle, la mère doit renforcer ses propres tissus, notamment l’utérus, la peau et les ligaments, afin de soutenir la croissance du bébé.
La glycine soutient également les fonctions hépatiques, essentielles à la gestion hormonale et à la détoxification, tout en jouant un rôle apaisant sur le système nerveux : elle contribue à réguler le stress et le sommeil, souvent mis à rude épreuve durant cette période.
En période post-partum, la glycine joue un rôle central dans la récupération maternelle. Elle favorise la réparation des tissus en contribuant à la cicatrisation des éventuelles lésions du périnée, de l’utérus ou de la paroi abdominale. Elle participe également à la restauration de la peau, en soutenant son élasticité et en aidant à atténuer vergetures et relâchement cutané. Sur le plan émotionnel, en tant que précurseur du GABA, la glycine contribue à apaiser l’anxiété, améliorer la qualité du sommeil et atténuer les épisodes de "baby blues". Enfin, elle soutient le système digestif et immunitaire, souvent fragilisé après l’accouchement, en aidant à rééquilibrer le microbiote et à réduire les inflammations intestinales.
Pendant la grossesse, le corps connaît de profondes adaptations, notamment au niveau du système immunitaire et digestif. Le système immunitaire est modulé afin de tolérer la présence du fœtus, un processus dans lequel la glutamine soutient activement les globules blancs. Par ailleurs, les fluctuations hormonales peuvent fragiliser la paroi intestinale. La glutamine aide à renforcer cette barrière, prévenant ainsi la perméabilité intestinale et limitant les risques d’inflammation et de troubles associés.
En période post-partum, la glutamine se révèle être un soutien précieux pour la récupération globale du corps. Cet acide aminé joue un rôle essentiel dans la réparation des tissus, en particulier au niveau intestinal, souvent fragilisé par le stress de l’accouchement, les variations hormonales et les perturbations du microbiote.
En renforçant la barrière intestinale et en limitant la perméabilité, la glutamine contribue à réduire l’inflammation systémique et à soutenir le système immunitaire. Elle intervient également dans la gestion du stress et favorise la régénération des cellules intestinales, participant activement au processus de guérison et de convalescence du corps en post-natal. Intégrée naturellement dans le bouillon d’os Quintesens, elle devient un atout clé pour accompagner la jeune mère dans cette phase de reconstruction physique et émotionnelle.
La proline, un acide aminé abondant dans le bouillon d’os, joue un rôle fondamental durant la grossesse : elle participe à la formation du collagène fœtal, indispensable à la construction des tissus conjonctifs, de la peau, des os et du cartilage du bébé, tout en renforçant l’élasticité et la solidité des tissus maternels, notamment l’utérus et le périnée — une préparation essentielle en vue de l’accouchement.
En post-partum, la proline joue un rôle fondamental dans les mécanismes de régénération et de réparation du corps. En stimulant la production de collagène, cet acide aminé soutient la reconstruction des tissus du périnée, des muscles abdominaux et favorise la cicatrisation, notamment après une épisiotomie ou une césarienne.
Elle participe également à la revitalisation de la peau, des cheveux et des ongles, souvent fragilisés par les bouleversements hormonaux en période post-natale. Enfin, la proline contribue à la santé articulaire, particulièrement utile dans cette phase où les ligaments, assouplis par la relaxine durant la grossesse, nécessitent un soutien pour retrouver leur stabilité.
En somme, le bouillon d’os s’impose comme un allié incontournable tout au long de la maternité : réconfortant et facile à digérer durant le premier trimestre, il apaise les troubles digestifs tout en soutenant le microbiote, véritable socle de la santé maternelle et fœtale.
Après l’accouchement, il devient un reconstituant naturel d’une grande richesse — en collagène, minéraux et calcium — permettant au corps de se réparer en profondeur, tout en offrant à la jeune mère l’énergie et les ressources nécessaires pour sa récupération physique et émotionnelle.

👉 Pour accompagner votre maternité avec des solutions naturelles et ciblées, explorez notre bouillon d’os Quintesens et notre huile Quintesens Maman, spécialement formulée pour répondre aux besoins nutritionnels des futures et jeunes mamans.
Candice Levy, naturopathe, périnatale et pédiatrique
22 mai 2025
www.naturopediatrie.com
@candicenaturopediatrie
Depuis quelque temps, nous entendons beaucoup parler des algues dans l’alimentation !
Les algues alimentaires, aussi appelées “légumes de la mer”, sont traditionnellement consommées en Asie et possèdent d’innombrables bienfaits encore bien méconnus…
Elles sont un concentré de nutriments! Celles-ci contiennent près de 30% de protéines de plus que la viande et près de 10 fois plus de calcium que le lait.
C’est également une excellente source en vitamines A, C, E et B. Ainsi que de cuivre, de fer, de manganèse, de zinc ou d’iode !
Aussi, elle est idéale pour faciliter la digestion grâce à sa teneur en fibres.

Elle est particulièrement riche en calcium et en magnésium, potassium et en sodium. Et elle a également un apport important en vitamines A, B1, B12, C, E, F, K et PP.

Elle est aussi riche en protéines que les œufs ! Mais elle est aussi pleine de vitamines A, B et C, de calcium, de potassium et de magnésium. Quant à son taux de fer, il est jusqu’à 4 fois plus élevé que dans les épinards !

Elle est jusqu’à 8 fois plus riche en vitamine C que l’orange et contient 12 fois plus de fer que les lentilles ! Elle est également une excellente source de calcium, de magnésium et de fer. Permettant ainsi de renforcer le système immunitaire.

Un véritable condensé de vitamines ! Elle contient beaucoup d’acides aminés, qui est une source essentielle pour nos muscles !
Elle est riche en provitamine A, une molécule qui peut être convertie en vitamine A.
Mais c’est surtout une excellente source de fer et de protéine, la force principale de cette algue est sa teneur élevée en protéines : 60 à 70%

Une bonne raison pour en ajouter à son alimentation ! 😋
Attention, n’hésitez pas à consulter votre naturopathe en cas de doute. Les algues sont déconseillées aux personnes prenant des anti-coagullants, ou suivant un régime hyposodé par exemple.
Ce n’est un secret pour personne, la nature est pleine de surprises mais aussi et surtout de richesses.
Parmi celles-ci, comment ne pas citer les plantes adaptogènes et leurs propriétés utilisées depuis des millénaires ? Petit présentation de ces plantes ancestrales qui aident à guérir les maux contemporains.
Les plantes adaptogènes recèlent de nombreux bienfaits qui aident à réguler votre organisme et ne présentent aucun signe de toxicité. Utilisées depuis la nuit des temps, elles sont aujourd’hui présentes dans les médecines orientales et dans le cadre de thérapies douces.
Des plantes présentes sur Terre depuis des siècles et des siècles mais une découverte assez récente. Ce n’est en effet qu’au début des années 1940, en pleine Seconde Guerre mondiale, que l’Union Soviétique se lance dans une quête de remèdes naturels afin d’augmenter les capacités de ses troupes. C’est finalement en 1947, quelques années après la fin de la guerre, que le docteur Nicolaï Lazarev crée le concept de plantes adaptogènes.
Dans les années et les décennies qui s’ensuivent, plus de 1000 études vont être publiées pour finalement arriver à la définition des plantes adaptogènes que l’on utilise aujourd’hui : une plante adaptogène est donc une plante qui aide le corps à retrouver son équilibre et à s’adapter à différents types de stress. Pour être considérée comme adaptogène, une plante doit répondre à trois critères stricts :
Utilisées bien avant leur définition, ces plantes si spécifiques ont traversé les siècles et les civilisations. On retrouve ainsi des traces de leur utilisation chez les Vikings, qui en consommaient afin d’être forts et robustes, mais également chez les empereurs chinois qui étaient quant à eux à la recherche de longévité.
Retrouver des preuves de consommation dans ces pays n’a rien de surprenant puisque les plantes adaptogènes se recensent principalement dans les régions aux conditions extrêmes, comme la Chine, la Russie, la Sibérie ou encore la Scandinavie et l’Inde. Des localisations qui n’ont pas empêché ces plantes aux pouvoirs bénéfiques de traverser les continents comme le temps.
Aujourd’hui, à l’heure de la médecine moderne, les plantes adaptogènes sont toujours utilisées et leurs bienfaits séduisent de plus en plus d’adeptes.

Et si elles séduisent autant, c’est grâce à leurs bienfaits sur notre santé aussi bien physique que mentale. Favorisant l’équilibre général de notre organisme elles permettent notamment de mieux s’adapter au stress. En effet, l’un de leurs pouvoirs est d’améliorer notre capacité d’adaptation devant un facteur de stress en favorisant la résistance globale de notre organisme face à une situation provoquant une montée de stress.
Par ailleurs, les plantes adaptogènes permettent de se sentir plus énergique et plus endurant, améliorant ainsi l’état d’éveil.
Autre vertu, celle de stimuler la mémoire ainsi que les fonctions cognitives. Les plantes adaptogènes s’avèrent donc une aide précieuse à la concentration et à l’apprentissage.
Leurs bienfaits sur le cerveau ne se limitent pas à l’intellect mais touchent également à l’émotionnel. La consommation de ces fameuses plantes permet en effet d’entretenir un calme émotionnel. Ceci s’explique notamment par le fait que les plantes adaptogènes contribuent à la relaxation et au bien-être physique, permettant ainsi d’améliorer la gestion des émotions.
Parmi les 380 000 plantes recensées dans le monde, seulement une vingtaine possèdent des propriétés adaptogènes. Une rareté donc dans la nature même si quelques-unes d’entre elles sont parfaitement connues du grand public.
À commencer par le ginseng, considéré dans la médecine chinoise comme une plante pouvant tout soigner. Aujourd’hui, il est surtout utilisé pour booster ses performances sportives notamment à cause de ses propriétés pouvoir anti-inflammatoires.
Le basilic sacré est également un incontournable des amateurs de médecines orientales. Cette herbe calmante qui permet de réduire l’anxiété et le stress est également utilisée pour optimiser le système immunitaire grâce à ses propriétés antivirales et antibactériennes.
D’autres plantes adaptogènes sont aujourd’hui utilisées en orient comme en occident. C’est notamment le cas de l’éleuthérocoque, pour développer sa mémoire, de l’echinacée pour renforcer ses défenses naturelles, du reishi, pour fortifier son système immunitaire, du griffonia pour apaiser son sommeil ou encore du maca pour améliorer ses performances sexuelles.
Ces plantes miracles se consomment principalement en cure de trois semaines par mois. Il est possible de les consommer sous forme de gélules, poudre, décoction de racines, extrait hydroalcoolique ou encore tisanes. Il est possible de se ravitailler en herboristerie comme en pharmacie, dans les magasins bio et sur internet.
Si les plantes adaptogènes ne présentent aucune toxicité pour le corps humain, il est toutefois recommandé de demander l’avis d’un médecin ou d’un pharmacien afin d’éviter toutes altérations avec un traitement médicamenteux.

Votre congélateur est un gain de temps et une source de conservation très efficace. En plus de conserver les aliments, il permet aussi de ne pas les gaspiller en jetant les quantités en trop. Mais, savez-vous quels aliments se congèlent et comment ? Et quels sont les bonnes pratiques de décongélation ou quels effets à la congélation sur certains aliments ? On vous dit tout !

Les yaourts, qu'ils soient fait maison ou non, peuvent se congeler oui, mais leur texture après décongélation sera grumeleuse. Pas très agréable en bouche. Mais bonne nouvelle, on peut les congeler pour les manger en glace. Une bonne solution pour le goûter en été.

Il est parfois difficile de calculer la quantité exacte de pâte qu'il nous faut. Et une fois cuites, on en a trop. La solution, les congeler. Vous pourrez ensuite, les décongeler à température ambiante, puis, les passer au micro-ondes pour les réchauffer. Mais évitez de les remettre dans de l'eau bouillante, au risque d'avoir de la purée. Les pâtes fraîches se congèlent aussi. Et si vous ne les avez pas déjà faites cuire, vous pourrez les décongeler tout en les cuisant dans l'eau bouillante.

Oui, la confiture se congèle. Si vous aussi, vous faites votre propre confiture, laissez-la refroidir complètement avant de la congeler dans un bac à congélation (le verre risque la fissure). Les confitures achetées dans le commerce peuvent aussi être congelées après ouverture.

À l'instar des yaourts, certains fromages à chaire moelleuse deviennent grumeleux après congélation. Mais vous pouvez congeler les fromages durs comme le parmesan.

Les viennoiseries se congèlent aussi très bien. Petit conseil, congelez-les séparément pour éviter qu'elles ne collent entre elles. Pour la décongélation, laissez-les à température ambiante et passez-les au four 5min à 150 degrés.
Si certains aliments se congèlent très bien sans altération de leur texture, c'est important de savoir lesquels peuvent être congelés et s'ils peuvent être consommés dans cet état.
Dans la culture indienne, on ne plaisante pas avec le curcuma ! Reconnaissable à sa couleur jaune, ce rhizome possède un pouvoir de guérison incroyable grâce à ses propriétés antifongiques et antibactériennes. L'Inde s'est imposée à travers les époques comme le plus grand producteur et consommateur de curcuma au monde. Là-bas, on en fait un usage culinaire, médicinal mais également cosmétique. On l'utilise en masque, en gommage pour une peau radieuse à moindre coût.


Considéré comme le "safran de l'Inde", il représente une alternative bon marché au safran mais tout aussi utile qu'appétissant. Il demande un véritable travail de précision. Lorsqu’il n’est pas frais, le curcuma est bouilli puis séché. Il est ensuite écrasé en poudre, pour être utilisé comme épice. Il se cultive principalement dans les forêts du Sud et d’Asie du Sud, et est un ingrédient clé de nombreux plats indiens, persans et thaïlandais. Dans l’Europe médiévale, il est reconnu comme le safran indien, souvent utilisé comme une alternative bon marché du safran, qui est beaucoup plus cher.

Que ce soit pour son goût ou ses vertus, on raffole de cette épice venue d'ailleurs. Il est idéal pour agrémenter tous vos plats, comme ce mélange beendi Riz basmati au curcuma et gingembre. Un mélange savoureux et coloré pour un plat bienfaisant alliant bien-être et plaisir. Ajoutez de l'eau, et c'est prêt à déguster ! Les épices sont sélectionnées avec soin parmi les meilleurs producteurs d'Inde où chaque jour des femmes veillent à ce que notre curcuma soit parfaitement séché, au soleil, pour qu’il garde tout son parfum et son goût unique.
Un monde où manger sainement ne se fait pas au détriment du goût, de sa santé, et de l’environnement, tel est le rêve qui a fait naître beendi en 2013. Notre mission : vous faire découvrir de nouvelles saveurs en proposant des produits sains et savoureux pour adopter une alimentation plus responsable.
Le made in France

Ils ont installé leur atelier de production à Saint-Marcel-Lès-Valence où ils fabriquent chaque jour de délicieux mélanges ! Nous maîtrisons toute la chaîne, de la conception à la commercialisation des produits, grâce à notre équipe pluridisciplinaire qui développe, fabrique et distribue les produits.
Des ingrédients de qualité

L'équipe Beendi passe énormément de temps à chercher des ingrédients toujours bio et de qualité. Pour eux l'important c'est bien sûr la qualité de l’ingrédient et son goût mais aussi sa qualité environnementale et sociale !
La réduction et la recyclabilité des déchets

Chez beendi-beedeli, ils ont une vraie réflexion sur leurs emballages. Ils ont pensé leurs premiers packs pour qu’ils soient les plus recyclables possibles tout en conservant la qualité organoleptique des ingrédients.
Leur objectif à terme : rendre leurs emballages 100% recyclables.
Ils ont été les premiers à proposer des produits en vrac qui ne soient pas des amandes ou du riz blanc en 2015. Aujourd’hui les trois-quarts de leurs ventes se font en vrac.
Retrouvez les produits beendi et beedeli sur eshop : maisondesmélanges.com
On les appelle super-aliments par commodité mais ce nom n’est ni officiel, ni normalisé. Ils sont juste « super » riche en nutriments !
A la différence des simples aliments, les super-aliments sont exceptionnellement riches en nutriments. Leur teneur en composés essentiels, va bien au-delà, de nos simples besoins de base. Les super-aliments, corrigent ainsi efficacement, les nombreux déséquilibres alimentaire et nutritionnels dont notre alimentation moderne est responsable.

Les vertus que possèdent les super-aliments sont très variées. Ils ont tout d’abord pour rôle d’assurer le bon fonctionnement de l’ensemble de l’organisme.
Ils permettent d’entretenir et de protéger les 500 000 milliards de cellules de notre organisme. Les super-aliments riches en antioxydants par exemple, aideront à lutter contre les radicaux libres, ceux ayant des propriétés alcalinisantes diminueront les risques de cancer comme l’a démontré le prix Nobel de médecine Dr Otto Warburg.
D’autres sont très riches en vitamine C comme le Camu Camu ou l’Acérola, ils aideront au renforcement du système immunitaire. Ils interviendront également de manière moins connue, sur la sphère de la vision.
La palette d’actions est très large, voici quelques exemples : l’arthrose, les indigestions, la diarrhée, le rhume, les maux de tête, certaines pathologies liées au cerveau et aux nerfs…
Le mot super-aliments est assurément un coup marketing. C’est un peu comme le superman des fruits et légumes. Néanmoins, vous avez pu commencer à vous en rendre compte, les raisons de les distinguer des aliments dits « simple » sont réelles.
On distingue dans cette famille les « supers fruits » et les micro-algues.
L’algue klamath par exemple possède 115 éléments nutritifs dosés chacun à la concentration parfaite pour une assimilation optimale de nos cellules.
La feuille de moringa possède 10 fois plus de vitamine A que nos carottes.
S’il y a donc bien une exploitation marketing de ce terme, ils n’en restent pas moins particulièrement bénéfiques à notre bien-être au quotidien. On est loin du mauvais marketing (souvent fallacieux) que les industriels de l’agro-alimentaires mettent en œuvre depuis 50 ans.
Plus simples à incorporer dans notre alimentation quotidienne que les compléments, ils sont un allié privilégié pour rééquilibrer des menus souvent trop riches en calories mais pauvres en nutriments.

La consommation des super-aliments peut se faire dans le but d’améliorer ou de soigner quelque chose.
Nous sommes par exemple d’autant plus sensibles aux changements de saison que nous sommes fatigués ou stressés. Un choix judicieux de super-aliments (énergisants, stimulants…) aidera votre organisme à affronter au mieux cette période et contribuera à vous protéger des risques de maladies saisonnières ou coup de fatigue accru.
Il convient également de privilégier les aliments issus de l’agriculture biologique et de les consommer le plus cru possible afin de conserver intacts tout leur potentiel nutritionnel et notamment leur richesse en oligoélements, fibre, nutriments, vitamines, minéraux... Car ce sont bien entendu ces composés qui préserveront votre organisme des pathologies les plus courantes.
La quasi-totalité des super aliments étant d’origine végétale, il seront en outre nettement mieux assimilés par votre organisme et plus digeste en fin de journée notamment.
Certains épices mais aussi le sel ont également des fonctions super-alimentaires (thym, curcuma, ail noir, gingembre…). Ils contribuent ainsi à un organisme en pleine santé, à condition de les consommer de manière modérée et adaptée.

La baie d’Açaï, petit fruit issu du palmier pinot, fait parti des traditions culinaires et médicinales des tribus indigènes d’Amazonie. Très riche en oméga 6 (un acides Gras essentiel) et en Oméga 9, il contribue à la régulation du Cholésterol. La baie d’açaï contient aussi de la vitamine E, de la vitamine B1 et du fer. Réduit en poudre, il peut être consommé dans un jus.
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L’acerola est un arbre dont le fruit est appelé « cerise des barbades ». Il pousse spontanément dans les régions tropicales d’Amérique du Sud, notamment au Pérou et dans les forêts amazoniennes du Brésil et du Venezuela. C’est l’un des fruits les plus riches en vitamine C. Il possède une contenance en vitamine C, 30 à 50 fois supérieure à celle de superaliments comme le Kiwi et les agrumes. L’Acerola est antioxydant puissant et permet au corps de lutter contre les radicaux libres, responsable du viellissement des cellules. Il est possible de profiter des bienfaits de ce fruit originaire d’Amérique du Sud sous forme de comprimés.
En cliquant sur ce lien, vous en saurez plus sur les comprimés d’acérola.

Encore connu sous l’appellation « pain de singe », le fruit ovale originaire du grand arbre Africain possède une pulpe des plus énergétiques. En effet, sa contenance en vitamine C, procure un effet antifatigue, favorise la protection du système digestif et stimule les défenses immunitaire. C’est la chair de ce fruit à coque qui est prisé et qui offre un formidable concentré de micronutriments. Elle contient, trois fois plus de calcium que le lait et six fois plus de potassium que la banane.
Par ici, vous en découvrirez plus sur la poudre de baobab bio.

Originaire du sud de l’Asie (Inde), le curcuma est une épice des plus répandues dans cette partie du monde. En Asie, on a depuis longtemps découvert que cette racine permettait de conserver la fraîcheur, la saveur et la valeur nutritive des aliments. Utilisé dans la médecine ayurvédique depuis des millénaires, le curcuma possède également des propriétés antibactériennes, anti-inflammatoires et antiseptiques. Et ce grâce à la curcumine qui est une molécule luttant contre le stress oxydatif, responsable de la dégénérescence cellulaire. A ce titre la curcumine pourrait lutter contre le cancers du poumon, du sein ou encore de la peau.

La spiruline est une micro-algue d’eau douce qui existe depuis 3,5 milliards d’années. Elle pousse la plupart du temps dans les eau chaudes des lacs en Inde, au Tchad ou encore au Mexique. C’est un concentré de nutriments qui est extremement riche en fer, en vitamine B12 ou en Vitamine E. Cette algue contient aussi de la chlorophylle et de la phycocyanine qui sont des pigments aux vertus antioxydantes. La spiruline après avoir été séchée, se consomme pour la plupart du temps en poudre que l’on mélange dans une boisson.

Le chanvre est une plante souvent associée au cannabis. Cependant, sa faible teneur en THC (tétrahydrocannabinol) rend la culture du chanvre totalement légale. Les graines de chanvre, proviennent du fruit et présentent de nombreux bienfaits nutritionnels. Elles sont sources de proteines, minéraux, vitamines et fibres mais présentent surtout un équilibre dans son rapport oméga-3 / oméga-6. Cet équilibre est idéal pour la santé et notamment le bon fonctionnement de l’appareil cardio-vasculaire. Il y a plusieurs façon de consommer les graines de chanvres, en commencant par les consommer crues ou aussi moulues en salades, en smoothie ou en céréales. Enfin vous pourrez trouver le chanvre sous forme d’huile (pression à froid et non-raffinée).
Il existe au total plus d’une centaine de super fruits (goji, grenade, Camu, Mulberry, Cerises noires, guarana, cranberry…), racines (gingko, Ginseng, gingembre…), huile (Huile de Lin, huile de poisson…) et micro algues (Chlorelle, Klamath…). Le choix est vaste et de nombreux sites proposent des sélections pointues et avisées sur ces supers-aliments et notamment Papilles Détendues.
Remarque : les super-aliments restent des aliments à part entière. Malgré leur richesse en nutriments, ils ne peuvent se substituer à des médicaments quand ceux-ci s’imposent.
Vous prenez des compléments alimentaires fournis par votre gynécologue : c'est très bien mais ça ne suffit pas, comme leur nom l'indique, ils viennent en complément de votre propre alimentation.
Concrètement :
- Désaltérez-vous avec de l'eau régulièrement dans la journée. Évitez les boissons sucrées et ne buvez pas d'alcool. L'impact peut être catastrophique pour votre enfant.
- Mangez des légumes à tous les repas : verts, oranges, rouges
Autant de couleurs que de vitamines et antioxydants différents. Les légumes vous apportent également des fibres qui contribuent, entre autres, à la croissance des bactéries de votre intestin
- Mangez deux fruits par jour : c'est la saison ! Profitez-en et variez les plaisirs.
Votre bébé déguste déjà toutes les saveurs grâce au liquide amniotique alors participez à son éducation alimentaire en lui faisant déguster mille goûts par ce biais.
- Préférez les féculents complets : pâtes, riz, pain qui sont plus riches en micro-nutriments comme le magnésium. Mangez des féculents à tous les repas pour vous apporter de l'énergie. Vous en avez besoin, vous et votre bébé.
- Sources de protéines : à déguster au moins une fois par jour. Privilégiez les poissons deux fois par semaine. Ils vous apportent aussi de l'iode nécessaire au développement de votre bébé.
- Produits laitiers : quelle source intéressante pendant la grossesse ! Protéines de bonne qualité biologique mais aussi calcium. Car vos besoins en calcium augmentent pendant la grossesse : ils passent à 1200 mg au lieu de 900 mg en temps normal. Les produits laitiers restent la meilleure source de calcium de notre alimentation. Savourez les fromages, yaourts, fromages blancs, milkshake
- Matières grasses : A ne pas négliger ! Le cerveau humain, les membranes des cellules sont composées de matières grasses mais pas n'importe lesquelles. On a besoin de matières grasses de bonne qualité.
Aussi il est important d'utiliser les huiles d'assaisonnement pour un apport approprié. Et ce n'est pas facile ! Il faut trouver le bon équilibre entre les Oméga 3 (rare dans l'alimentation) et les oméga 6 (fortement présents).
L'huile Quintesens Futures Mamans, adaptée aux femmes enceintes et allaitantes, vous apporte les deux familles d'acides gras Oméga 3 et 6 dans les proportions idéales.
L'acide gras qu'est l'Oméga 3, trouvé dans les huiles est transformé par notre organisme en acides gras spécifiques (EPA et DHA), qui contribuent à améliorer nos défenses immunitaires, permettent un meilleur développement cérébral, améliorent l'acuité visuelle et sont une source d'anti-inflammatoires.
Le hic est que cette transformation se fait difficilement.
L'huile Quintesens contient également ces acides gras spécifiques que l'on trouve dans les poissons des mers froides.
Un cocktail idéal pour vous garantir le meilleur apport d'acides gras pour vous et votre bébé, à utiliser en assaisonnement de vos salades ou en filet sur le poisson ou les pâtes.
Enfin, faites vous plaisir mais n'abusez pas des produits sucrés type biscuits, bonbons ou salés et gras type chips, frites ou biscuits apéritif.
L'astuce: Organisez vos repas à l'avance pour bien les équilibrer et pensez à ajouter des légumes secs riches en fer, magnésium et fibres dans vos menus !
Nelly PARNIERE-LELLU, diététicienne-nutritionniste spécialisée
en diététique de l'enfant et de l'adolescent.
http://www.dieteticienne-famille.fr/